Pourquoi éditer nos roadbooks sur papier et non sur support numérique ?

Pour vos rallyes 2cv, pédestre ou autre, vaut-il mieux un roadbook papier ou une version numérique hébergé sur un cloud ? Là est la question…

Avant toute chose, savez-vous qu’il existe plus de 8 millions de data centers dans le monde, hébergeant une dizaine de zetabits de données (1 zetabit = 1000 milliards de gigabits) ? Télécharger un zetabit avec une connexion internet classique prendrait plus de 30 millions d’années !

Les serveurs et processeurs des data centers, au-delà de demander une alimentation constante en électricité, produisent beaucoup de chaleur, ce qui demande un flux constant de refroidissement et de climatisation qui génère une demande de puissance importante. L’impression d’un impact négligeable sur l’environnement est un leurre puisque les allers-retours de données sont alors incessants entre l’ordinateur et le serveur à distance.

Pour information : en 2018, les services cloud européens représentaient 35 % de la consommation énergétique des centres de données, soit environ 27 TWh/an. A titre comparatif, visionner dix heures de vidéo en haute définition engendre un volume de données plus important que celui nécessaire à stocker l’intégralité des articles en anglais de Wikipédia !

Alors oui, nos roadbooks sont imprimés sur papier mais celui-ci est recyclable entre 5 et 7 fois. Même lorsque les fibres ne sont plus assez qualitatives pour la fabrication de papier, elles peuvent encore être utilisées dans les emballages ou les matériaux isolants.

Un roadbook papier est-il donc vraiment plus gourmand que son homologue virtuel ? Pas si sûr…